The Cruelty, Tome 1 – Scott Bergstrom

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Broché: 432 pages
Editeur : Hachette Romans 


Résumé : 

Gwendolyn Bloom a à peine sept ans lorsque sa mère est assassinée sous ses yeux, et dix-sept lorsque son père disparaît brutalement, à la même date. Cette nouvelle épreuve s’accompagne d’une découverte accablante : son père n’est pas un diplomate, comme elle l’a toujours cru, mais un espion travaillant pour le FBI, dont les alliés semblent s’être retournés contre lui, après l’avoir accusé d’être passé à l’ennemi. Désespérée, Gwendolyn décide de partir seule à la recherche de son père qui, elle en est sûre, a été enlevé et reste vivant… Commence alors pour elle une longue traque dans les recoins les plus sombres et les plus dangereux d’Europe. Suivant les indices que son père lui a laissés, à Paris, Berlin puis Prague, Gwendolyn croise les pires spécimens de l’espèce humaine. Et surtout elle comprend très vite que, pour survivre à la cruauté de son un ennemi, il faut devenir plus cruel que lui.

Mon Avis : 

En dépit de ma PAL qui ne cesse d’augmenter, quand j’ai lu le synopsis de ce livre, il semblait surprenant, le genre de livre qu’il me fallait, un thriller Young -Adult, différent. Un espion adolescent, cela change un peu des autres thrillers où on a toujours un détective en retraite qui reprend du service ou un pro qui, encore une fois, résout l’affaire avec succès. Donc une fois que je l’avais entre mes mains, j’ai suspendu mes autres lectures et attaqué ce livre avec beaucoup d’ardeur.

L’histoire commence avec la description de la vie de lycéenne que mène notre héroïne Gwendolyn : une fille solitaire. La nouvelle qui débarque au lycée et dont tout le monde se moque.. Âgée de 17 ans, cette dernière vit seule avec son père depuis 10 ans. Hantée pas ses souvenirs d’enfance où chaque soir elle revoit sa mère se faire poignarder juste sous ses yeux.
Ayant aucun ami, Gwendolyn rase les murs afin d’éviter les autres élevés, jusqu’au jour où elle rencontre Terrance, une petite bouffée d’air frais dans son quotidien éttoufant. Mais comme la vie, parfois, ne se contente pas de nous assommer mais cherche à nous détruire. Un soir, en rentrant chez elle, on lui annonce que son père a été enlevé.
Deux choix s’offrent alors à Gwendolyn : partir chez sa tante en attendant que son père réapparaisse ou mener son propre enquête.
Refusant de faire encore une fois semblant que tout va bien, elle se lance sur les traces de son père. Et c’est là que l’histoire prend de l’ampleur. On accompagne Gwendolyn en Europe où elle plonge dans un monde plein de trafiquants et rencontre personnes intéressantes qui par la suite vont la transformer chacun à sa manière en une vraie espionne (une jeune femme sévère, plus cruelle que l’adolescente qu’elle a laissée derrière elle, qui se cache, avec cynisme, derrière un masque d’une grande habileté. )
Pour survivre elle doit suivre une seule règle que l’un des plus grands trafiquants d’armes lui répétait : « Une femme qui cherche à s’élever dans ce monde doit être encore plus cruelle que les hommes. »

Scott Bergstrom dépeint les protagonistes et leurs crimes avec une extrême brutalité. Montrer au lecteur que ce milieu est encore plus cruel que ce qu’il imaginait.

Certains passages sont pleins d’action, des rebondissements mais un peu trop à mon avis. J’aurais aimé qu’il y est un peu de réalité. Une jeune fille de 17 ans ne peut s’adapter rapidement à ce monde nouvellement dangereux et devenir une espionne parfaite en à peine un mois mais c’est de la fiction donc…

Scott Bergstrom écrit à un rythme rapide, ce qui est parfaitement adapté aux événements de l’histoire. Son style d’écriture est claire, simple et fluide. Il est agréable à lire. Et surtout, Il a été en mesure d’assortir le langage et le caractère de Gwedolyn en fonction de son développement.

Conclusion :

Je donne 3 étoiles à ce livre parce que j’ai plus apprécié le début de l’histoire que « l’histoire ». A un certain moment le livre perd de son suspens, on sait à l’avance qu’elle va réussir, battre tel homme ou obtenir telle chose… c’était un petit peu « trop » à mon goût.

Ma Note : 

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